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Carmelo Calvo

João Ferreira - Janjã

Miguel Moreira e Silva

Antonio Fernandes

Né en 1951, il vit à Nogueira (3km de Bragança) où il est né. Il a passé de nombreuses années au Mozambique (1958-1976). Autodidacte, décroissant de la première heure, il a construit sa maison et son atelier, en pierre et en bois, vivant en autarcie presque complète.

Il s’inspire de la nature dans son essence la plus authentique. Il respecte la forme qui s’offre,en sculptant, il en dévoile le mouvement pour captiver sa force. C’est dans cet esprit qu'il conçoit ses masques, s'adonne aux arts décoratifs et au mobilier. De la forme traditionnelle d'un banc, il va en prendre l'idée et laisser, lors de sa conception, la forme naturelle s'emparer de l'objet.

Les bois du territoire, glanés lors de promenades et d’histoires, sont sa matière première. Il la métamorphose et la fait vivre dans les instruments traditionnels qu’il fabrique aussi, ceux d’hier sont ceux d’aujourd’hui. Il donne à la matière la possibilité d’une constante renaissance. Rien ne meurt, tout se recréer. 

Seule une vie en pleine nature permet de sentir pleinement cette compréhension.
Il la rend palpable à travers ses oeuvres. Il est décrit comme artisan, mais toute sa philosophie s’exprime dans ce qu’il accomplit. Son geste et son intention portent ses ouvrages à la catégorie d’oeuvre d’art. 

Né en 1967, il vit et travaille à Bragança. Il a obtenu une Licence en Animation et Production Artistique et développe une œuvre artistique depuis 1992. Il expose de manière permanente à Bragança dans la galerie História e Arte et au Musée du Masque depuis 2007.

Ses travaux rassemblent de multiples techniques entre lesquelles se détachent la peinture, l'assemblage et la sculpture. Sur ses toiles, l'auteur explore le contraste des couleurs pleines qui appliquées sur les figures humaines. Celles-ci sont traitées comme des personnages « type » reflétant différentes typologies de propagande et d'appareil, y dénonçant les différents attributs et techniques. En des espace-temps différents, c'est le même effet de “fa stupire”/ étonnement qui en ressort.

L'assemblage est une technique récurrente dans la recherche artistique de Miguel Silva. Il lui permet d'explorer l'éclectisme des éléments qui incorporent ses œuvres, librement catalogués, une pratique dans laquelle l'auteur est à son aise. Du tout que forme l'ensemble au truchement de détails, une forte charge émotionnelle s'exprime dans les oeuvres. Ce sont des narrations, des épisodes personnels, des mémoires, des journaux intimes visuels où la plasticité des objets et la charge symbolique des formes assument la valeur lexical du registre. L'auteur mélange des éléments qui suggère le rituel, la catharsis comme processus d'exorcisme. Il nous confronte au cauchemar et à l'agressivité dans l'angulosité et la dureté des matériaux. L'uniformisation des compositions est suggérée par l'attrait sanguinaire qui couvre l'ensemble des objets réunis. 

João Manuel Vaz dos Santos Ferreira Rodrigues est né à Bragança en 1960. Licencié en Droit à l'Université Portucalense de Porto, il se consacre de manière constante à la sculpture depuis la fin des années 90. Il a collaboré avec des maîtres sculpteurs Bijagós en Guinée Bissau. Il a suivi le Magistère de Sculpture de la Faculté des Beaux Arts de l'Université de Porto. Il est présent dans plusieurs collections privées au Portugal, en Espagne, en Belgique et en France. Il expose régulièrement depuis 2002.

C'est l'inquiétude dans le plaisir de mettre les mains en mouvement, dans le faire des choses qui définit obstinément le processus créatif de João Ferreira : toujours dans le corps, dans le concret, l'objectuel, il semble s'enraciné dans l'intemporalité du geste. La persistante volonté de transformer et de réutiliser des matériaux méprisés va au delà d'une simple critique de la consommation contemporaine. En effet, l'intervention est assumée comme une action sur l'objet qui, décontextualisé de sa fonctionnalité, est interprété dans l'oeuvre comme matière première. La soumission à des ressources désinvesties ne constitue en rien une limitation, elle est même propice à une infinité expériences plastiques qui jalonnent le parcours de l'auteur. La taille de bois autochtones met en évidence la force du territoire contenue dans l'essence des matières naturelles que les mains João Ferreira transforment. Le noyer, le chêne, le châtaignier et l'orme partagent un espace-temps qu'ils transportent en s'imposant dans l'oeuvre comme un élément révélateur du dialogue avec le sculpteur. C'est à ce dialogue que l'auteur se livre humblement dans l'incessante recherche de la forme idoine.

Né à Valladolid en 1975, il est photographe depuis 1999. Il est diplômé de l'Ecole de Cinéma Metrópolis de Madrid (Son et Image). Il collabore dans différents médias et expose régulièrement en Espagne et au Portugal. Il est artiste résident de la galerie Historia e Arte depuis 2009.

Les images crées par Carmelo Calvo découlent de la relation émotionnelle que l'auteur établit avec les gens et les paysages capturés. L'appareil photo est perçu comme un chemin exploratoire du moi à partir de la confrontation avec l'altérité. Un registre qui reflète son intérêt aussi bien pour l'image définie que pour l'expression émotionnelle proche de l'abstraction. Le vaste champ narratif de l'auteur communique l'inquiétude et la fragilité émergeant du conflit social constant dans ces communautés. Le regard comme reflet social cohabite avec un regard contemplatif sur les éléments de la nature créant différents degrés et rythmes, nous renvoyant à nos propres paradoxes. Dans la série « Marchés », l'auteur explore la frontière entre Trás-os-Montes et Castille et Léon. Les détails des gestes, les objets exposés sur les étales des marchés et le paysage qui les entoure se confondent d'un côté et de l'autre de la frontière exposant la proximité et la ressemblance malgré la ligne dessinée sur les cartes qui les sépare.

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